Introduction

La Tunisie a été à travers son histoire l’une des destinations privilégiées pour les touristes et les randonneurs qui se sont déployés à décrire la richesse de sa nature, la magie de ses paysages, la clémence de son climat et l’éclat de sa civilisation. Les illustrés et les manuscrits qui nous sont parvenus, les sites archéologiques et les mosaïques qui ont été retrouvés dans toutes les régions du pays sont la preuve que tout ce dont regorge la Tunisie, berceau de civilisations et modèle de cohabitation entre les religions, d’atouts potentiels de promotion et de développement du tourisme écologique, culturel et archéologique.

Depuis quelques décennies, la Tunisie a œuvré pour la promotion de l’investissement dans le secteur touristique où des percées qualitatives ont été réalisées, dans différents produits allant du tourisme balnéaire au tourisme thermal et culturel en passant par le désert, les congrès et le golf.

Un programme a également été mis en place pour le lancement et la promotion du tourisme écologique qui séduit une clientèle de plus en plus importante et qui œuvre pour la protection et le respect de l’environnement.

Pour rappel, la notion de tourisme écologique, employée depuis quelques décennies s’appuie sur quelques principes, qualifiant cette activité comme produit touristique responsable, à faible impact sur l’environnement, générant des bénéfices pour les citoyens et les collectivités locales. En s’appuyant sur ces principes consacrant le tourisme durable ou le tourisme solidaire, le tourisme écologique se base sur :

  1. La volonté de découvrir les secrets de la nature et de la Diversité biologique.
  2. Le respect et la protection de l’environnement.
  3. La responsabilité du visiteur dans son rapport aux milieux naturels et aux collectivités locales.
  4. La passion de la découverte et de l’aventure.
  5. Le besoin de pratiquer des sports tels que la randonnée et l’escalade.
  6. Les pratiques scientifiques surtout celles qui sont en rapport avec la Diversité biologique.
  7. Le désir de connaître les spécificités sociales et culturelles des collectivités locales.
  8. La participation du visiteur à l’amélioration du site et à la revalorisation du niveau de vie de ses habitants.