Objectifs et exigences de la convention de la Diversité biologique

La Convention sur la Diversité biologique (CDB) est un traité international juridiquement contraignant qui a trois principaux objectifs : la conservation de la Diversité biologique, l’utilisation durable de la Diversité biologique et le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques. Son but général est d’encourager des mesures qui conduiront à un avenir durable.

Signée lors du Sommet de la Terre à Rio de Janeiro, le 5 juin 1992, et entrée en vigueur le 29 décembre 1993, elle compte à ce jour 193 parties. La CBD vise tous les niveaux de la Diversité biologique : les écosystèmes, les espèces et les ressources génétiques. Elle s’applique aussi aux biotechnologies dans le cadre du Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques. Elle couvre en effet, tous les domaines possibles qui sont directement ou indirectement liés à la Diversité biologique et à son rôle en matière de développement, allant de la science, de la politique et de l’enseignement à l’agriculture, au monde des affaires, à la culture et bien plus encore.

L’organe directeur de la CDB est la Conférence des Parties (CdP). Cette instance supérieure est composée de tous les gouvernements qui ont ratifié le traité (les Parties) et se réunit tous les deux ans pour examiner les progrès accomplis, établir des priorités et décider de plans de travail.

La CBD donne aux Parties à la Convention un cadre pour la mise en œuvre de ses trois objectifs. Elle a établi des normes et principes progressifs pour traiter la conservation et l’utilisation durable des éléments constitutifs de la Diversité biologique de manière à inclure les questions d’équité et de participation de toute la partie prenantes.

Lien : TEXTE DE LA CONVENTION