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Edité par : Webmaster Dernière mise à jour :01-09-2023

Dans le cadre du 1er Sommet Africain sur le Climat, organisé du 4 au 6 septembre 2023 à Nairobi-République du Kenya, Mme Leïla Chikhaoui Mahdaoui, Ministre de l’environnement a participé, avec les membres de la délégation tunisienne, à la cérémonie d’ouverture du segment présidentiel de haut niveau du Sommet.

La cérémonie d’ouverture du segment présidentiel a intégré des déclarations introductives de :

  • M. Akinwumi Adsessina, Président du Groupe de la Banque Africaine de Développement,
  • M. Moussa Faki, Président de la Commission de l’Union Africaine,
  • Mme Ursula Von Der Leyen, Présidente de la Commission Européenne,
  • Mme Ursula Von Der Leyen, Présidente de la Commission Européenne,
  • M. Mostapha Madbouli, Premier Ministre Egyptien, au nom de la Présidence Egyptienne de la 27e session de la Conférence des Parties COP27,
  • M. Sultan Al Jaber, Président de la 28ème session de la Conférence des Parties COP28,
  • M. John Kerry, Envoyé Spécial du climat des Etats Unis,
  • M. Antonio Guterres, Secrétaire Général des Nations Unies,
  • M. Azali Assoumani, Président de la République des Iles Comores et Président de l’Union Africaine,
  • M. william Ruto, Président de la République du Kénya, Président du 1er Sommet Africain sur le Climat et Président de la Commission africaine des Chefs d’Etat dans le domaine des changements climatiques.

Dans son allocution d’ouverture du segment présidentiel, le Président William Ruto a notamment mis l’accent sur les points suivants :

  • Le lien étroit entre des enjeux climatiques et les défis du développement socio-économique dans la région africaine.
  • En dépit de la forte sensibilité et vulnérabilité de l’Afrique aux effets des changements climatiques, les pays africains devraient changer de paradigme et concevoir les défis climatiques comme une véritable opportunité pour l’instauration de fondements solides et durables du développement en Afrique et en faveur d’une réelle transformation de la région africaine en pôle économique mondial, via la promotion sans limite des énergies renouvelables et le développement d’industries durables alignées sur les enjeux climatiques, en misant sur la valorisation des ressources naturelles et la création des richesses économiques grâce au potentiel humain et technologique de l’Afrique et à la création de nouvelles opportunités d’emploi et d’innovation.
  • L’Afrique possède en effet des atouts uniques au monde pour une prospérité économique et doit miser sur ses propres forces pour déclencher une réelle transformation de son modèle de développement. Les principaux atouts résident sur le pourcentage de jeunes actifs dans la structure démographique de tous les pays africains, la richesse en ressources naturelles et minérales (environ 40 % des métaux utilisés dans les batteries de stockage de l’énergie sont extraits des pays africains), outre son grand potentiel de stockage du carbone, notamment dans les écosystèmes forestiers et les bassins des grands fleuves africains.
  • La nouvelle vision de la lutte contre les changements climatiques, doit être alignée sur les enjeux de développement durable et de prospérité économique, grâce à une meilleure solidarité et complémentarité entre tous les pays africains, qui sera reflétée dans la Déclaration du Sommet, dont la version provisoire intègre déjà une vision claire et des objectifs ciblés en faveur du développement socioéconomique futur de la région africaine,
  • L’instauration d’un partenariat réel avec les pays développés, à travers le financement conjoint de grands projets d’investissement à fort impact climatique et socio-économique, permettant une réelle transition favorable à un développement neutre en carbone et résilient aux changements climatiques à l’horizon 2050.